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Les Belgian Cats ont hérité d'un groupe "difficile" au championnat d'Europe de basket féminin du 27 juin au 7 juillet 2019 à l'issue du tirage au sort effectué mercredi à Belgrade, Serbie. Par contre, si la Belgique passe le cap de la phase de poule, la voie est bien dégagée pour viser un top 6, qualificatif pour un tournoi pré-olympique en vue des JO de Tokyo 2020.

"C'est un groupe difficile", a commenté Philip Mestdagh, le sélectionneur de la Belgique à la vue d'une poule avec la Serbie, pays co-organisateur avec la Lettonie, la Russie et la Biélorussie. "J'avais situé trois paramètres à surveiller. Un groupe accessible, pouvoir croiser avec un groupe abordable lors d'un éventuel barrage et jouer en Serbie pour éviter les déplacements. Deux des trois paramètres sont positifs." 

Le premier du groupe est en effet qualifié directement pour les quarts de finale alors que les 2es et 3es croisent en barrage pour rejoindre ces quarts de finale avec le groupe C composé de la Hongrie, la Turquie, l'Italie et la Slovénie. "Soit quatre nations abordables pour nous. Nous n'aurions aucune excuse", poursuit Philip Mestdagh, content aussi du calendrier proposé. 

"Nous jouons d'abord la Russie, invaincue en qualifications et qui présente une belle génération de joueuses, puis la Biélorussie qui a aussi des joueuses intéressantes avec Snystsina ou Verameyenka, malgré un noyau un peu restreint. Après un jour de repos, nous jouons la Serbie, peut-être pour la première place du groupe. Ce serait intéressant. Quoiqu'il en soit, après un nouveau jour de repos, ce serait un barrage éventuel contre une nation accessible pour nous. Puis deux jours plus tard un quart de finale, forcément compliqué, mais ensuite même en cas de défaite, il reste une chance pour décrocher un top 6, ce qui est notre objectif." 

Philip Mestdagh compte a priori sur le même noyau qu'à la Coupe du monde à Tenerife en septembre où la Belgique avait pris la 4e place. En ce compris Ann Wauters qui soigne son genou et qui n'a plus joué, hormis en Coupe du monde, depuis un an. "Les nouvelles sont positives. L'arthroscopie n'a rien révélé de négatif et elle poursuit sa rééducation avec Lieven Maesschalck. Pour l'instant, elle ne cherche pas de club car le plus important est de retrouver la pleine possession de ses moyens. On l'a vu au Mondial, elle n'était pas au mieux en raison de son genou. Mais elle est encore très utile et la priorité est de retrouver la pleine possession de son physique." 

Reste le cas d'Hind Ben Abdelkader. La meneuse bruxelloise, 23 ans, ne figure plus dans les plans depuis les qualifications de l'Euro 2017 où la Belgique avait pris ensuite la 3e place. Elle aligne les performances avec près de 20 points par match avec son club d'Hatay en Turquie et en Euroligue. Elle pourrait entrer en ligne de compte à l'avenir. 

"J'avais eu une discussion avec elle avant la Coupe du monde, nous nous étions mis d'accord pour que je ne la sélectionne pas vu ses ambitions d'aller en WNBA (à Indiana, ndlr). Pour les matches de novembre, c'était un peu court pour l'intégrer dans le groupe. Maintenant, il reste six mois avant l'Euro, nous verrons comment les choses évoluent", a ajouté encore Philip Mestdagh qui laisse la porte ouverte. 

Les Belgian Cats ont prévu un stage fin mai-début juin près de Tokyo avec deux confrontations contre le Japon. La suite de la préparation pour l'Euro s'effectuera en Belgique avec des stages et des rencontres contre la France (2x), l'Espagne, la Chine et peut-être le Canada. Le programme est encore à confirmer. 

Belga