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Vingt-huit mois nous séparent encore des prochains Jeux Olympiques d'hiver de Pékin 2022. Mais la Fédération Belge de Patinage a déjà mis sur papier ses objectifs sportifs. Une médaille, comme ce fut le cas à Pyeongchang avec l'argent de Bart Swings, ne suffit plus. Désormais plus ambitieux, les dirigeants de la Fédération parlent en effet à présent de 'médailles' au pluriel dont une en or.

C'est en tout cas ce qu'a annoncé le porte-parole de la fédération Corné Lepoeter mercredi à Tessenderlo lors d'une conférence de presse qui annonçait l'accord entre la Fédération et Bioracer, entreprise chargée de fournir les combinaisons de patinage à la Belgique jusqu'en 2022. Des combinaisons dépourvues de coutures afin d'améliorer la pénétration dans l'air des athlètes. 

Dans les années qui viennent, la Belgique pourra compter sur d'autres athlètes que Bart Swings pour être représentée à haut niveau. Trois dames vont en effet se mesurer au top international lors des épreuves de Coupe du monde cet hiver. Stien Vanhoutte vient de faire tomber le record de Belgique du 500m en 39.83 alors que Sandrine Tas a satisfait aux exigences sur le 3.000 mètres (4:16.88). Anke Vos accompagnera ses deux équipières en poursuite. 

Fier de ces progrès, Lepoeter a rappelé qu'une piste de 400 mètres à l'intérieur de nos frontières était absolument nécessaire pour que le patinage belge puisse continuer à se développer. "Nous sommes le seul sport hivernal qui ait ramené des médailles olympiques à la Belgique ces 70 dernières années." Lepoeter s'attend à des pas en avant du nouveau gouvernement flamand. Hasselt aurait le plus de chances d'héberger d'ici 2024 un centre d'entraînement pour patineurs sur piste longue et short-trackers. Herentals est également candidat.

(Belga)