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Le mois d’octobre est un mois important pour la Commission des athlètes du COIB. L’appel à candidatures est lancé afin que les Olympiens puissent postuler pour être (ré)élus au sein de la nouvelle Commission.

La Commission des athlètes du COIB est composée de maximum 12 membres issus des candidats éligibles. Sont éligibles, les athlètes belges qui, au moment des élections, ont participé au moins à l’une des deux dernières éditions des Jeux Olympiques d’été ou d’hiver (Sotchi 2014, Rio 2016, PyeongChang 2018 et/ou Tokyo 2020). S’il y a plus de candidats que de places, il sera procédé à des élections qui détermineront qui représentera la voix des athlètes au sein du monde olympique belge pour les quatre prochaines années.

Jill Boon a participé aux Jeux Olympiques de Londres 2012 et a été, pendant plus de 4 ans, membre de la Commission des athlètes du COIB. L’occasion de lui poser des questions sur son expérience et d’écouter ses conseils.

Jill, quel est selon toi le rôle de la Commission des athlètes ?

Jill Boon : En tant que membre de la Commission des athlètes du COIB, on se retrouve au centre du processus décisionnel du COIB. On est le lien entre les athlètes belges actuels et le COIB. Et notre rôle est de défendre les droits de chaque athlète.

On se réunit 4 à 5 fois par an. En tant que sportive active ce n’était pas toujours évident de combiner ces réunions avec mes entraînements, mais ces derniers temps on a fait les réunions souvent en ligne. C’était plus facile pour moi. On travaille toujours avec un agenda et un rapport. C’est très pratique pour pouvoir encore discuter avec les autres membres par après. C’est arrivé à l’approche des Jeux Olympiques de Tokyo 2020. La situation sanitaire changeait parfois si rapidement, et pour être certains que les athlètes puissent participer dans les meilleures conditions, on se réunissait souvent pour discuter en équipe. C’était passionnant.

Comment est-ce que vous gardez contact entre vous ?

J.B : Nous avons un groupe WhatsApp où on partage des informations et nos idées. Nous discutons souvent pour déterminer si nous devons prendre position sur tel ou tel sujet, et le cas échéant, quelle devrait être cette position. Nous sommes aussi un point de contact pour les athlètes. Certains athlètes s'adressent directement à l'un de nous lorsqu'ils ont quelque chose à dire. Je pense qu’il est important d’être très accessible en tant que membre de la Commission des athlètes.

On sent que la voix et le bien-être des athlètes vous tiennent à cœur. Avez-vous tout de suite su que la Commission des athlètes du COIB était quelque chose pour vous et avez-vous également fait campagne dans le passé à l'approche des élections ?

J.B : Dès le départ, j'étais très enthousiaste à l'idée de faire ça. Et bien sûr, j'ai aussi partagé mon enthousiasme avec le monde du sport, mais je ne le qualifierais pas vraiment de campagne.

La Commission des athlètes représente la voix de l'athlète dans des projets très divers. Quel projet avez-vous trouvé le plus agréable ou le plus important ?

J.B : Il y a eu des projets très intéressants et importants pour les athlètes au cours de la dernière période. Par exemple, je pense aux critères de sélection ou au marketing et au droit à l’image. Mais pour moi l'un des plus importants a été notre position après les révélations dans le monde de la gymnastique. En tant que Commission des athlètes, nous voulions préciser que les abus physiques ou psychologiques des athlètes n'ont pas leur place dans le monde du sport et que nous pouvions être contactés si nécessaire. Nous avons ensuite communiqué une déclaration à ce sujet.

Sur quels thèmes spécifiques pensez-vous avoir le plus contribué au cours des Olympiades passées. Avez-vous des conseils pour que la nouvelle génération ait encore plus d'impact ?

J.B : Je pense que chaque génération aura ses propres défis, mais la voix de l'athlète évoluera avec sa génération. Mais quel que soit l'air du temps, il reste très important que les athlètes soient écoutés.

Vous ne pouvez plus vous présenter puisque votre dernière participation aux Jeux Olympiques remonte à Londres 2012. Pourquoi d'autres Olympiens devraient-ils se présenter à la Commission des athlètes du COIB ?

J.B : Parce que, comme je l'ai déjà dit, la Commission des athlètes n'est pas là pour le show. Il existe un réel pouvoir décisionnel au sein de la Commission et il y a des discussions et des débats qui peuvent exercer une influence. Cette Commission, qui fait entendre la voix de l'athlète, est à mes yeux au centre du mouvement olympique et je trouve cela très beau.

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